Ce passionné restaure lui-même sa 2 CV de 1959



photo la 2cv sera prête pour les 10 ans du club, le 27 mai 2018. © fanny guyomard.
La 2CV sera prête pour les 10 ans du club, le 27 mai 2018.© Fanny Guyomard.

Démonter, nettoyer, remonter. Depuis deux ans, Stéphane Boisseau, membre du club des phares jaunes de Château-Gontier, en Mayenne, remet à neuf sa 2 CV de 1959. Elle brillera de mille feux pour les 10 ans du club, le 27 mai 2018.

Refaire une 2 CV à neuf, de la carrosserie aux plus petits boulons. C’est le défi que s’est lancé Stéphane Boisseau, membre des phares jaunes de Château-Gontier, en Mayenne, et trésorier de l’association depuis sa création, en 2008. Depuis deux ans, le réparateur automobile et passionné de voitures anciennes vient travailler quotidiennement sur son véhicule, à raison d’une dizaine d’heures par semaine.
« C’est un véhicule mythique, assez simple à restaurer », indique celui qui souhaite « faire revivre une voiture que tout le monde connaît. » Le mécanicien de 50 ans démonte, décape, nettoie et remonte les milliers de pièces de sa bécane. Par fierté de construire soi-même sa 2 CV, mais aussi par prudence : « On a parfois de mauvaises surprises quand on achète directement la voiture. En la restaurant moi-même, je sais ce qu’il y a sous la peinture ! » Seule la carrosserie et le cellier, l’intérieur du véhicule, sont relégués à un spécialiste.


Quand Stéphane Boisseau achète la 2CV en 2012, il décide de la restaurer lui-même.
Quand Stéphane Boisseau achète la 2CV en 2012, il décide de la restaurer lui-même. | Stéphane Boisseau.

Retourner à l’original

La règle du collectionneur : « restaurer le modèle d’origine ». Si Stéphane Boisseau veut une voiture rouge mais découvre qu’elle était initialement bleue, il respectera sa première couleur. « On choisit d’abord le modèle », résume celui qui aime « le charme d’antan ». Et comme sa 2 CV, fabriquée en 1959, sa passion prend des allures vintage : il acquiert sa première voiture à 22 ans, une Citroën Traction Avant de 1952, qu’il est allé chercher à Limoges. Il achète plus tard une Renault 4 CV de 1957. Mais la voiture de ses rêves, c’est une MGA, « un cabriolet anglais », confie-t-il les yeux pétillants.

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